Affiche de Wonderland, un immense tiers lieu estival et hybride en plein air à Paris

Stand Greenpeace Océan/Pétrole à Wonderland - We Love Green

Guillaume Levesque
Guillaume Levesque

Qu’est-ce ?

Le Festival We Love Green (WLG) ouvre un lieu pluridisciplinaire éphémères, engagé et en phase avec ses valeurs historique de mi-juin à début octobre. Dans le cadre de notre partenariat historique avec WLG et de notre année anniversaire, Wonderland permet à GPF d’organiser plusieurs évènements dont un stand sur la thématique Pétrole/Océans le 10 juillet.

 

Les objectifs GP lors de cette journée : 

     ·  Présenter la campagne Océans/Pétrole de GreenPeace et ses actions

     ·  Présenter GreenPeace plus globalement et ses autres campagnes   

     ·  Recruter de nouveaux militants

     ·  Recruter de nouveaux adhérents (via la présence de deux DD – Direct Dialogue)

Recommandations pour la journée :

  • Le plastique est retiré pour la journée : bouteille en plastique par exemple et tout objet plastique en plastique qui a une alternative dans une matière autre. Pensez à prendre votre gourde :-)
  • Dans le cadre des règles sanitaires :
    • conserver le port du masque (1 masque = 4 heures.. Même si on ne devrait pas avoir besoin de vous garder aussi longtemps sur le stand ;-) )
    • Ne pas donner les flyers en main propre mais laisser les personnes se servir 
    • penser à désinfecter régulièrement toute chose qui pourraient être utilisés sur le stand par le public
    • mettre à disposition de manière visible le gel hydroalcoolique

Communication Réseaux sociaux

Pendant votre créneau pensez à prendre des photos pour faire un post après la journée pour les comptes Facebook/Twitter/Insta des GLs parisiens.

Rappel des campagnes GP

Le thème principal de la journée est "Océans/Pétrole", il n’est cependant pas mal venu de présenter nos autres campagnes lors de vos discussions, car elles sont liées les unes aux autres. Par exemple:

  • Agri : l’utilisation d’engrais, de pesticide ont provoqué les algues vertes sur l’océan Atlantique.
  • Nucléaire : les centrales ont besoin d’être à proximité d’une source d’eau pour refroidir.
  • Forêt : ce sont les deux poumons de la Terre avec l’océan.

 

Pour creuser les sujets avant de participer à la journée, nous vous invitons à consulter les liens suivants :

 

Campagne Océan :

  • Les grandes lignes de la campagne Océan : https://www.greenpeace.fr/protegeons-nos-oceans/ (Attention, la pétition n'est plus d'actualité, elle ciblait un traité qui est déjà passé)
  • La surexploitation des réserves de poissons en Afrique de L’Ouest (comment les industries européennes de l’aquaculture et de l’alimentation animale détournent la nourriture des communautés d’Afrique de l’Ouest): https://www.greenpeace.fr/en-afrique-de-louest-le-drame-du-poisson-vole/. En voici les grandes lignes : 
    • Un des problèmes majeurs : Le commerce de farine et d’huile de poisson en Afrique de l’Ouest
    • La farine/huile de poisson c’est quoi ? C’est plus de 500 000 Tonnes par an de petits poissons pélagiques tels que la sardinelle ronde, la sardinelle plate ou le bonga réduits en farine ou en huile.
    • Où les trouve-t-on ? Ils sont aujourd’hui majoritairement péchés aux large des cotes de l’Affrique de l’Ouest.
    • Le problème social : Cela à de lourdes conséquences pour les populations locales. Elles les privent d’une des plus importantes sources d’alimentation et de revenus au profit d’un système alimentaire défaillant. Le rapport « Nourrir un monstre : Comment les industries européennes de l’aquaculture et de l’alimentation animale volent la nourriture des communautés d’Afrique de l’Ouest », en donne une parfaite illustration.
    • Le problème environnemental : Il y a principalement 2 problèmes à cette surexploitation des stocks de poissons pélagiques. Le premier est l’épuisement des ressources et le second, induit par ce dernier, est qu’un trou est en train de se former dans la chaîne alimentaire de nos océans. Cela entraine un cercle vicieux de disparition des espèces sous-marines se retrouvant soit en situation d’absence de prédateur (-> surpopulation de ces espèces qui sur consomment donc leurs proies et finissent par disparaitre une fois les proies disparus elles-mêmes suite à cette surconsommation), soit en absence de nourriture, qui entraine leur disparition ainsi que celle des espèces au-dessus d’elles dans la chaîne alimentaire.
    • La réponse de Greenpeace : Face à cela, les gouvernements mauritanien, sénégalais et gambien ne sont pas à la hauteur : ils ne parviennent plus à gérer correctement les ressources communes de poissons pélagiques. Greenpeace Afrique et Changing Markets appellent les entreprises et les gouvernements à cesser de prélever du poisson propre à la consommation humaine en Afrique de l’Ouest pour alimenter la demande de farine et d’huile de poisson dans l’Union européenne.
    • Messages à faire passer - Source : Les mardis verts de Greenpeace : Manger moins de poisson et en faire plutôt un plat de fête (quelques fois dans l’année donc) en privilégiant une technique de pêche locale et durable telle que la pèche à la ligne ou au casier. Surtout éviter le chalut de fond particulièrement destructeur. Consommer des espèces locales c’est consommer des espèces telles que le bar de Bretagne, le merlu basque ou la dorade de méditerranée. Côté nutrition pas d’inquiétude, on peut s’en passer en consommant des fruits à coque, notamment les noix, de l’huiles de soja ou de lin, ou même cresson, chou-fleur, épinards ou avocat pour garantir un apport en oméga 3 de qualité.
  • Pour parler d’un succès de la campagne Océan GP: parlons de l’Amazon Reef (rejet par l’agence environnementale brésilienne de la demande de Total de forer au large de l’embouchure de l’Amazone): https://www.greenpeace.fr/?s=amazon+reef. En voici les grandes lignes : 
    • L’agence environnementale brésilienne (Ibama) a annoncé, en décembre 2018, sa décision finale : elle a rejeté définitivement la demande de Total de forer au large de l’embouchure de l’Amazone. L’aventure avait commencé en 2017 quand l’équipage du navire de Greenpeace l’Esperanza est parti au large du Brésil recueillir les toutes premières images du Récif de l’Amazone. La mission était claire : montrer au monde l’incroyable richesse du Récif de l’Amazone avant qu’il ne soit trop tard, les projets de Total menaçant de le détruire de façon irréversible en cas de fuite de pétrole.

    • Une mobilisation mondiale : 

      • Plus de deux millions de personnes ont rejoint le mouvement à travers le monde.

      • Nous avons organisé de multiples manifestations courageuses et massives et avons même réussi à chambouler l’Assemblée générale de Total à laquelle nous nous sommes invités.
      • Nous avons fait preuve de rigueur en plaçant la science au centre de nos demandes et en menant des recherches qui ont permis de découvrir des nouvelles espèces potentielles et de démontrer que le Récif de l’Amazone était beaucoup plus étendu que ce qu’on l’imaginait auparavant.
      • Des scientifiques aux représentants des communautés locales, des célébrités aux joueurs de samba, de Kuala Lumpur à Paris, des milliers et des milliers de personnes de tous horizons se sont mobilisés à travers le monde.
      • Enfin, nous sommes restés unis et déterminés, jusqu’au bout, pour sauver le Récif de l’Amazone !
    • Transition possible vers la campagne Pétrole : Nous pouvons ensuite dézoomer le cas, expliquer que cela demande beaucoup d’énergie de s’attaquer à chaque site de forage pétrolier. C’est pourquoi cette année GP dénonce plus largement les pratiques de Total et sa stratégie anti-climatique à horizon 2050 et comment, à travers leur soft power, ils assoient leur acceptabilité sociale (pour les éléments de campagne, voir ci-dessous)

 

Campagne Pétrole :

Deux pétitions, initiées par des groupes locaux, à proposer à signer si des gens veulent agir pour des causes :